Atelier de l’Axe « Accompagnement réflexif » (Janvier 2023)
(d.g.à.d. : Patrick Lachassagne, Jérôme Demarty, Chrystelle Negron, Jeanne Riaux, Jean-Christophe Desconnets, Christophe Peugeot, Thierry Lebel)
La Cellule d’Accompagnement Réflexif (CARé) du projet CECC a organisé le 12 Janvier 2023, à Montpellier, un atelier autour de l’accompagnement réflexif science-société dans le cadre du projet CECC, pour faire état des avancées depuis son démarrage et des perspectives pour la suite. Parmi les participants, 10 ont assisté à la réunion en présentiel et 15 à distance.
Jeanne Riaux et Jean-Christophe Desconnets ont démarré la réunion avec un bilan du travail de la CARé depuis sa création jusqu’à aujourd’hui (Bilan CARé_Introduction).
Ensuite, les post-doctorants de l’Axe « accompagnement réflexif », Youssoupha Tall et Fatima Adja Cissé, ont proposé une analyse du dialogue science/société au sein du projet CECC (Accompagnement réflexif) et des pistes pour améliorer ce dialogue en se basant sur des dispositifs mis en place dans le cadre de projets similaires (présentation réflexivité projets passés). En fin de matinée, Papa Gueye Sow (doctorant de l’action « Trajectoires urbaines ») et Romain Leclercq (CNRS/Lavue) se sont penchés sur la pratique de l’interdisciplinarité dans le cas particulier des inondations à Dakar (Présentation interdisciplinarité CE-CC).
L’après-midi a été consacrée à l’avancement des propositions de décentrement, pour inviter les chercheurs et scientifiques du projet à déplacer le regard qu’ils portent sur leurs propres activités de recherche : tout d’abord, une présentation de Fatima Adja Cissé a permis d’analyser des dispositifs de dialogue existants (Dispositifs de dialogue) et un exposé de Youssoupha Tall sur les passeurs de savoirs entre prévision météo et prévisions traditionnelles (Saltigué), préparé avec l’appui de Benjamin Sultan (action CMIP6 du projet), a permis de donner un exemple de dialogue autour des savoirs hydro-climatiques (Décentrement et accompagnement reflexif).
Enfin, le dernier moment d’échange a été consacré aux propositions pour la retraite réflexive n°2, prévue en Mai 2023 aux alentours de Montpellier.
Lancement du marché pour le développement du portail informatique
Suite à plusieurs mois de préparation et d’élaboration du contrat de marché avec l’appui du Service Achats et Marchés (SAM) de l’IRD, la construction du portail de mise à disposition des produits et livrables de CECC a officiellement été lancée lors d’une réunion qui s’est tenue le 21 Avril dernier. Ont participé à cette réunion des représentants de la société EcoClimaSol (Jean-Philippe Boulanger, Laurent Braud, Josué Arredondo et Samuel Louvet) chargés de la co-conception et la réalisation du portail, ainsi que Jean-Christophe Desconnets (porteur de l’axe « Développement du portail informatique »), Benjamin Sultan (Débiaisage des simulations climatiques CMIP6), Youssoupha Tall (Accompagnement réflexif), Coline Doljac (SAM), Patrick Lachassagne, Thierry Lebel et Chrystelle Negron en tant que pilotes du projet.
L’élaboration du portail s’étalera sur une période de 13 mois et sera divisée en deux tranches : la première portant sur la spécification et le développement du portail; et la seconde sur l’identification, la spécification et le développement d’autres outils et démonstrateurs, la possibilité d’intégrer de nouvelles données a aussi été évoquée.
Les grandes étapes du travail se découperont ainsi :
Etape 1 : Phase de lancement de la prestation (prise de contact avec les équipes d’action CECC, travail sur les données à intégrer au portail, réalisation du design visuel de la plateforme et élaboration de son architecture globale).
Etape 2 : Préparation des bases de données spatiales et temporelles, programmation (APIs, back end, interface et fonctionnalités)
Etape 3 : Poursuite de la phase de programmation, premiers tests opérationnels, correction, ajustements et validation des fonctionnalités requises, formation à la gestion du portail;
Etape 4, 5 et 6 : Intégration du premier démonstrateur (inondations urbaines) et de ses simulations, intégration des données du démonstrateur, tests et ajustements éventuels;
Etape 7 : Déploiement du portail et transfert des compétences.
Inondations urbaines – Soutenance de thèse de Laurent DIEME
d. g. à d. : Eric Gaume (Univ. Gustave Eiffel), Christophe Bouvier (HSM), Harouna Karambiri (2IE), Laurent Dieme, Ousmane Ndiaye (ANACIM), Aliou Diop (Univ. Gaston Berger), Alpha Sidibé (DPGI), Ernest Amoussou (Univ. Parakou), Ansoumana Bodian (UGB)
Le 6 Février 2023 se tenait à l’Université Gaston Berger de Saint-Louis, au Sénégal, la soutenance de thèse de Laurent Pascal DIEME, qui a réalisé sa dernière année de thèse en alternance entre la France (HSM / IRD) et le Sénégal (Université Gaston Berger de Saint-Louis) grâce au programme de thèses CECC. Sa thématique de recherche porte sur la mise en place d’un « Système de surveillance des inondations à l’échelle de l’agglomération de Dakar », basé sur la détection des débordements des ouvrages de drainage pluvial sur l’ensemble de l’agglomération. La méthode consiste à construire une topologie de drainage basée sur un MNT à fine résolution (5m) et à modifier cette topologie en intégrant des objets urbains tels que le bâti, les ouvrages de drainage ou de stockage, qui modifient les directions d’écoulement et le fonctionnement de l’hydrosystème urbain de Dakar. Cette topologie sert ensuite de support à une modélisation combinée hydrologique (pour les bassins versants élémentaires) et hydraulique (pour le réseau de drainage), permettant de produire des cartes de débordements en mode projet ou temps réel. Son doctorat était co-dirigé par Christophe Bouvier d’HSM et Ansoumana Bodian de l’Université Gaston Berger de Saint-Louis. Il rejoindra de nouveau l’équipe CECC pour un post-doctorat d’un an à partir de Mai 2023.
Réflexivité – Elaboration de « Puzzles » pour schématiser la transmission des savoirs dans le cadre de CECC
Après l’atelier de restitution de la CARé au mois de janvier, Youssoupha Tall, post-doctorant impliqué sur l’axe « Réflexivité » sous la responsabilité de Jeanne Riaux, a entamé un travail de conception de puzzle de transmission des connaissances pour chaque action du projet CECC.
Exemple de puzzle, qui sera ensuite retravaillé lors de la retraite en Mai.
Ce puzzle est un schéma qui permet de matérialiser le processus de production du savoir à transmettre, le processus de partage, les acteurs, et les interactions entre science et société. Youssoupha a donc organisé des séances de travail avec les équipes de plusieurs actions CECC pour réfléchir sur le puzzle de leur action, lançant en priorité le travail sur les puzzles qui seront présentés à la retraite réflexive au mois de Mai.
A ce jour, ce travail a été réalisé avec les équipes des actions «Courbes IDF», «Inondations urbaines à Dakar», «Trajectoires urbaines», «PARFLOW/Gestion durable des terres», «Focus Eau Verte» et «Apport des mesures satellitaires».
Travail mené dans le cadre de l’action « Courbes IDF »
Guillaume Chagnaud, ingénieur de recherche, nous présente les activités menées dans le cadre de l’action Courbes IDF :
Une courbe intensité-durée-fréquence (IDF) est un outil d’aide au dimensionnement d’infrastructures largement utilisé dans le domaine de l’ingénierie hydrologique. Les courbes IDF apportent une connaissance pour confectionner une pluie de projet qui servira aux dimensionnements d’ouvrages. Chaque projet impose la rareté de l’événement à considérer (le période de retour ; par ex. 10 ans), et la durée à considérer (critique pour le bassin versant en question : on prend souvent le temps de concentration ; par ex. 1 h). Ces valeurs dimensionnantes dérivent d’un modèle statistique ajusté sur des données de pluie couvrant une période donnée (typiquement, 20-30 ans).
Néanmoins, la dérive climatique liée au réchauffement de la planète entraine une intensification des pluies extrêmes, ce qui rebat les cartes des distributions statistiques des pluies ; dès lors, toute modélisation statistique effectuée dans un contexte stationnaire (qui ne tient pas compte d’une évolution temporelle) est sujette à obsolescence.
Des avancées méthodologiques récentes (Chagnaud et al. 2021) ont permis de tenir compte de l’évolution dans le temps des distributions statistiques des pluies et ainsi de fournir de nouvelles valeurs de pluie extrêmes davantage en phase avec la donne hydro-climatique actuelle. Une étude à l’échelle du Sahel a montré que toute la région est concernée par cette intensification des pluies extrêmes : une pluie décennale en 1983 a vu sa fréquence doublée entre 1983 et 2015 (Chagnaud et al. 2022). L’attribution de ce signal climatique aux activités humaines (Chagnaud et al. 2023) montre la nécessité de promouvoir une culture de la non-stationnarité dans les pratiques opérationnelles et le besoin de poursuivre les études climatologiques en lien avec les besoins des acteurs.
Article complémentaire sur le site de l’IGE : Les activités humaines sont à l’origine de l’intensification en cours du régime
Références : voir la rubrique « Publications »
Travail mené dans le cadre de l’action « Trajectoires urbaines à Dakar »
Dans le cadre de sa thèse CECC, Papa Gueye Sow nous présente les activités auxquelles il a récemment participé : après avoir réalisé une présentation de son travail relatif aux trajectoires urbaines lors du séminaire organisé par l’unité DemoSud du LPED, les 08 et 09 décembre 2022, dans le campus Saint-Charles de l’AMU, il a également participé à l’Assemblée Générale du LPED tenue les 09 et 10 février 2023.
Lors de cette rencontre, qui a réuni pratiquement tous les membres dudit laboratoire, Papa Gueye a exposé les travaux qu’il mène dans le cadre de sa thèse. Cette présentation, « Dynamiques d’urbanisation et risque d’inondations dans l’agglomération de Dakar » lui a permis de revenir en particulier sur la problématique des inondations dans l’agglomération de Dakar d’une manière générale, avant de faire un zoom sur deux zones d’étude : les quartiers de Cité Soleil (Dalifort) et Jaxaay (Keur Massar). C’était aussi l’occasion de présenter la méthodologie appliquée, qui est hybride en son sein avec l’intégration d’une approche spatiale et d’une approche qualitative.
Léna COLLET
Stagiaire à HSM
Après un baccalauréat scientifique et une classe préparatoire BCPST (Biologie, Chimie, Physique et Sciences de la Terre), Léna a intégré l’Institut Agro Dijon. Elle a d’abord suivi la formation générale de l’ingénieur agronome et de l’environnement, puis s’est orienté vers la dominante « ressources, données, diagnostic, changement climatique » pour son année de spécialité. Cette dominante permet d’étudier l’impact du changement climatique sur les ressources et la gestion des milieux. En complément de sa formation d’ingénieure, j’ai suivi le master 2 SEME (sol, eau, milieux, environnement) de l’université de Bourgogne. Elle réalise actuellement un stage de fin d’étude à HSM où elle est encadrée par Jérôme Demarty (Action Focus Eau Verte).
Son sujet de stage porte sur l’« Evolution des ressources hydrologiques et végétales au Sahel agropastoral sous contrainte climatique et anthropique : Apport d’une modélisation intégrée éco-agro-hydrologique ».
Elle travaille sur la projection des évolutions des ressources hydrologiques et végétales au Sahel et plus particulièrement au Niger. Le Sahel étant une zone particulièrement vulnérable au changement climatique et très dépendante de l’agriculture vivrière, il est crucial de s’interroger sur l’état et la gestion des ressources dans le futur. Sur ce territoire, il y a aussi un enjeu autour de l’acquisition et de l’accessibilité des données, qu’il est nécessaire de traiter afin de répondre à d’autres problématiques telles que la gestion de la ressource en eau ou des évènements extrêmes. Dans un premier temps, son travail portera d’abord sur la génération des scénarii d’évolution du climat au Sahel, puis sur la modélisation des ressources hydrologiques et végétales en utilisant le modèle écohydrologique SisPAT (Simple Soil-Plant-Atmosphere Transfers). Les séries hydroclimatologiques générées lors de la première étape seront utilisées comme données d’entrées dans le modèle.
Suite à ce stage, elle envisage de poursuivre son travail sur cette thématique en thèse.
Serigne Bassirou DIOP
Doctorant CECC en alternance entre la France (Université de Montpellier/HSM) et le Sénégal (Université Gaston Berger)
Diplômé d’un master en Géographie (Parcours : Ecosystèmes et Environnement ; Mention : hydrologie) à l’université Gaston Berger de Saint-Louis (Sénégal), Serigne Bassirou a par la suite intégré le projet CECC pour réaliser une thèse en alternance entre la France et le Sénégal, en relation avec les changements climatiques et les modélisations hydrologiques et statistiques (lois de probabilités) : « Régionalisation des crues en Afrique de l’Ouest et Centrale dans un contexte de changement climatique ». Il est encadré par Ansoumana Bodian (Université Gaston Berger à Saint Louis) et Yves Tramblay (HSM/IRD).
Ce sujet de recherche l’a notamment intéressé car il est passionné par les outils informatiques et statistiques, mais aussi car cette thématique n’a jamais été abordée dans la zone Ouest Africaine : bien qu’il existe des études locales à l’échelle des petits bassins, les études régionales sont rares sur ce sujet.
Il travaillera tout d’abord sur la définitions des régions hydrologiquement homogènes, puis poursuivra avec l’élaboration de modèles d’estimation régionale des crues, transférant l’information des sites jaugés vers les sites non jaugés.
Cette thèse en alternance entre la France et le Sénégal lui permettra d’une part d’avoir accès aux données et à la documentation nécessaires, mais lui donnera aussi un aperçu du travail de recherche mené dans un autre pays et de construire un réseau. Il envisage de poursuivre son travail dans ce domaine scientifique à la suite de sa thèse.
Asse MBENGUE
Doctorant CECC en alternance entre la France (Université de Montpellier/ Espace-Dev) et le Sénégal (Anacim).
Après avoir obtenu en 2015 son diplôme d’ingénieur des travaux agricoles spécialisé en production végétale, avec mention, Asse a intégré le Centre Régional Agrhymet (Niamey, Niger), duquel il ressort diplômé en tant qu’Ingénieur de Conception en Agro-Météorologie en 2019. Il est par la suite dans un premier temps été recruté au sein de la Direction de l’Exploitation Météorologique de l’ANACIM pour travailler sur l’élaboration des atlas agroclimatiques et climatiques du Sénégal, puis il a intégré le Service des Applications Météorologiques où il travaille sur la génération de nouvelles sources de données météorologiques en réseau du faible maillage du réseau d’observations, l’analyse de données, la production des prévisions saisonnières, le suivi des précipitations, la production de l’information agroclimatique, des études d’impacts des changements climatiques sur l’agriculture et l’hydrologie.
Dans le cadre de CECC, il réalise une thèse sur le sujet : « Corrections des estimations des pluies et températures par satellite au Sénégal et application au suivi agro-météorologique des cultures et la prévisibilité des rendements du mil avec Sarra-O » et est encadré par Benjamin Sultan (IRD, Espace-Dev) et Ousmane Ndiaye (Anacim).
Les résultats de cette thèse permettront de :
- Disposer des données à haute résolution pour des études d’impacts des changements climatiques au Sénégal, la climatologie et le suivi agrométéorologique décadaire des cultures, l’assurance climatique indicielle ;
- Disposer de données à haute résolution et de qualité pour permettre à la communauté des chercheurs de développer et calibrer des modèles régionaux de simulations du climat ;
- Fournir aux décideurs des cartes de rendement prévisionnel pour anticiper sur les crises alimentaires.
Ce doctorat en alternance entre deux pays lui permettra notamment de partager son expérience avec des chercheurs de différents horizons culturels mais aussi d’avoir accès à de nouveaux éléments logistiques utiles à son activité (supercalculateurs, résultats récents de la recherche dans son domaine, etc.) ainsi qu’à de nouveaux outils et méthodes.
Suite à cette thèse, il prévoit de poursuivre son travail à l’ANACIM en appliquant de manière opérationnelle les résultats de sa thèse.
Pape Malick NDIAYE
Doctorant CECC au Sénégal (Université Gaston Berger)
Docteur en Géographie (Option Hydrologie) de l’université Gaston Berger de Saint-Louis (Sénégal) depuis mars 2021, Pape Malick a travaillé sur la thématique « Évaluation, calibration et analyse des tendances actuelles et futures de l’évapotranspiration de référence dans le bassin du fleuve Sénégal ». L’intérêt porté à cette étude est né d’un constat sur le déficit de connaissances d’une composante clé du bilan hydrologique qui est l’évapotranspiration dans le contexte du bassin du fleuve Sénégal. Cette dernière est peu documentée dans le bassin du fleuve Sénégal à cause des difficultés d’accès aux données climatiques. Cette thèse est donc une contribution majeure à la connaissance de l’évapotranspiration dans le bassin. En outre, elle pose les bases pour une analyse de sensibilité des modèles GR, largement utilisés en contexte africain, aux différentes méthodes de calcul de l’ETP.
À la suite de sa soutenance, il a effectué une prestation pour l’IRD UMR G-EAU dans le cadre du projet WEFE-SENEGAL sur la thématique « Modélisation de l’impact du changement climatique dans les hauts bassins du fleuve Sénégal » et il a participé en 2022 à la mise en œuvre du projet Evap’Eau (Estimation de l’éVAPotranspiration par satellite au Sénégal et au Niger) pour l’UMR HSM. Sa contribution a porté sur l’évaluation de 17 produits satellites d’estimation de l’évapotranspiration dans le delta du fleuve Sénégal.
Dans le cadre de CECC, il travaille sur la thématique « Gestion des ouvrages et changement climatique dans le bassin du fleuve Sénégal : modélisation des apports des bassins amonts », en lien avec Andrew Ogilvie. Cette thématique permet de générer des informations afin d’optimiser la gestion des ouvrages hydrauliques dans un contexte de changements globaux. Elle permet d’adapter la gestion des barrages en fonction des nouvelles trajectoires hydro-climatiques pour une meilleure résilience des populations riveraines du bassin du Sénégal. Elle fournit également des outils appropriés pour une meilleure prise en compte des changements globaux dans la gestion des ressources en eau du bassin.
Son travail consistera en particulier à collecter et analyser les données (terrains et satellites) nécessaires pour l’étude ; évaluer les données satellites (Pluie et ETP) pertinentes pour mieux reproduire le contexte hydro-climatique du bassin du fleuve Sénégal ; modéliser les débits des bassins jaugés et d’autres non jaugés des affluents de la rive droite ; simuler des débits futurs à partir des modèles climatiques issues de CMIP5/CMIP6 et Axe Trajectoires Régionales ; et enfin analyser les débits futurs de ces sous-bassins pour l’aménagement et la gestion des ouvrages hydrauliques (modules, étiages, crues). Après ce travail sur CECC, il envisage de poursuivre son travail dans le domaine recherche afin de consolider les acquis du projet et de mieux approfondir la thématique de recherche.
Chagnaud, G, Panthou, G, Vischel, T, Blanchet, J et Lebel, T (2021). “A unified statistical framework for detecting trends in multi-timescale precipitation extremes : application to non-stationary intensity-duration-frequency curves”, Theoretical and Applied Climatology (145.1-2, p. 839-860) 10.1007/s00704-021-03650-9
Chagnaud, G, Panthou, G, Vischel, T et Lebel, T (2022). “A synthetic view of rainfall intensification in the West African Sahel”, Environmental Research Letters (17.4, p. 044005) 10.1088/1748-9326/ac4a9c
Chagnaud, G, Panthou, G, Vischel, T et Lebel, T (2023). “Capturing and Attributing the Rainfall Regime Intensification in the West African Sahel with CMIP6 Models”, Journal of Climate (36.6, p.1823-1843) 10.1175/JCLI-D-22-0412.1
- 02 Mai 2023 : Réunion de lancement de la composante CECC dans les Andes, à Santiago du Chili, en marge de l’atelier Andex-Gewex dans lequel sont impliqués les chercheurs et partenaires CECC. Cliquez-ici pour voir le programme.
- 22 au 25 Mai 2023 : Retraite réflexive n°2 du projet, au Mas de Roux à Bragassargues. Durant ces quatre jours de travail, les objectifs seront entre autres de poursuivre le travail de construction du dialogue, renforcer et mieux cadrer le « partenariat au Sud » dans chaque action, prévoir un temps d’échange sur la production et le partage de données entre actions mais aussi continuer le travail réflexif sur la manière d’aller vers la société. Cette retraite regroupera une vingtaine de chercheurs et jeunes chercheurs (post-doctorants, doctorants) impliqués sur le projet et sera animée par la CARé