Lors de la première retraite réflexive du projet CECC, à Saint Louis du Sénégal, la CARé a accompagné les chercheurs CECC dans l’exploration des actions déployées dans le projet, à travers une trame « qui-quoi-comment-et-pourquoi ». Suite à cette première rencontre, les chercheurs ont été invités à se poser la question des « chaînes de production et de transmission » des savoirs à transmettre dans le cadre de CECC. L’objectif étant de proposer des contenus et des supports qui soient les plus adaptés possibles aux interlocuteurs à atteindre. La seconde retraite avait donc fixé les objectifs suivants :
- Continuer de travailler sur la construction du dialogue science/société autour des produits de la recherche;
- Renforcer et bien cadrer les relations entre chercheurs et étudiants du projet, ainsi que le partenariat international au sein du projet;
- Approfondir le travail réflexif sur la manière d’aller vers la société;
- Planifier les prochaines étapes de construction et de transmission des savoirs.
Une vingtaine de chercheurs, post-doctorants et doctorants venus de France mais aussi du Sénégal, de Côte d’Ivoire, du Niger, se sont retrouvés pour cet atelier de 4 jours au Mas de Roux à Bragassargues, du 22 au 25 mai 2023.
La première journée de travail a permis aux équipes de s’interroger sur leur place dans le monde, via une animation de la CARé et d’échanger à ce sujet avec les autres participants, puis Fatima Cissé, post-doctorante de la CARé a présenté le vernissage de l’exposition « Dispositifs de dialogue science-société ». Lors de la deuxième journée, un état du dialogue par action a été effectué via les « puzzles d’action » établis en amont de la retraite par les équipes d’action et la CARé, puis l’après-midi a été consacrée à une session de travail autour du portail informatique CECC (fonctionnalités, données, etc.) et s’est clôturée par une séance de cinéma réflexif avec la présentation du film « La Calebasse et le pluviomètre » (CNRS,2007). Au cours de la troisième journée, les équipes ont d’abord été invitées à se demander en petits groupes « Qu’est-ce qu’un dialogue science-société réussi ? » et à échanger autour de ce sujet, puis une session de travail sur l’éditorialisation des données a été organisée en début d’après-midi, suivi d’une discussion sur les blocages dans le dialogue « science-société ». Enfin, la quatrième et dernière journée de travail a permis de revoir avec chaque équipe les plans d’action, d’identifier des actions et jalons concrets pour la suite du projet, et s’est terminée par une conclusion et ouverture vers la troisième retraite.
Le compte-rendu de cette retraite sera prochainement mis à disposition sur le site.
